Les femmes dans les conflits en Centrafrique
Les femmes dans les conflits en CentrafriqueLes femmes dans les conflits en Centrafrique

On sait que sur toute la planète la situation des femmes, ancrée dans les us et coutumes particuliers est à déplorer ; tant on y relève des cas d'agressions auxquelles elle est soumis, régulièrement et qui semblent acceptées. Ces manquements au respect envers celles qui permettent à l'humanité de se perpétuer, s’aggravent dans les situations de conflits et de guerres.Elles sont la cible des combattants qui redoublent de : violence, persécution, tortures non seulement envers le sexe dit faible mais également envers leurs jeunes enfants. Malgré son rôle important dans la société elle n'es jamais protégé dans les perturbations de tout genres : les crises sociétales, troubles sous l'action de l'homme (sexe fort). Pourtant des mesures internationales existent mais qui ne sont pas respectées ; de ce fait, elle et les êtres fragiles (enfants) seront exposés aux abus les plus graves et mortifères. Les moyens les plus déshonorantes lui sont appliquées comme le viol et la prostitution pourtant interdits.

Utilisées, manipulées par les hommes de pouvoir, lors des conflits surtout ; ils comptent toujours sur cette soumission féminines ancestrales et lui font vivre de souffrances incalculables, sans jamais tenir compte de sa protection physique. Elle est donc exposée aux situations ancestrales rétrogrades, aux pires périls pour sa vie tout comme celle de sa progéniture malmenée (les enfants).

Les femmes dans les conflits en Centrafrique
Les femmes dans les conflits en Centrafrique

En Centrafrique : violences faite aux femmes en temps ordinaire :

En 2009, une étude a été faite, à Bangui, sur les violences faites aux femmes et qui a été menée dans quatre villes : Bangui, Bambari, région de la Ouaka (Centre) ; Bouar, région de la Nana Mambéré (Ouest) et Bangassou, au Sud-Est.

Donc, si on se fie à cette étude, elle indique que plus de 50% des hommes interrogés ont estimé normal d'user de la violence contre les femmes, dans certaines circonstances ; tandis que 90% personnes des deux sexes le désapprouve !

Mais par ailleurs, concernant la violence dans le cadre domestique, 70% des femmes estiment que c'est acceptable d'agir ainsi, contre 33% des hommes qui le désapprouvent.

On voit que le poids de la tradition pèse sur elle encore fortement et est révélé par la soumission à la violence dans le foyer. Alors que cette violence domestique semble ne pas concerner le conjoint qui peut se sentir instrumentalisé.

Les femmes dans les conflits en Centrafrique
Les femmes dans les conflits en Centrafrique
Les femmes dans les conflits en Centrafrique

Le nombre de femmes est en recul :

En novembre 2012 : en RCA, on comptait : 850 décès de femmes sur 100.000 naissances vivantes :

La mortalité maternelle reste forte ; surtout lorsqu'on ajoute les problèmes des maladies comme le Sida.

et auquel s'ajoute la violence basée sur le genre féminin en RCA, aggrave cette situation.

D'une manière générale, selon le ministère de la santé, on observe que :

Différents facteurs se conjuguent pour affecter soit la santé soit la mortalité des femmes en RCA: celles qui tiennent au retard de la société: ainsi on dénombre :

les violences physiques, les grossesses non désirées, les grossesses précoces, les interruption volontaires de grossesses, l'excision (pour certaines ethnies), les interdits alimentaires et autres tabous pratiques sociales discriminatoires.

et celles qui relèvent du manque d'équipements médicaux et sanitaires ; au manque de personnel qualifié/compétent.

Les femmes dans les conflits en Centrafrique
Les femmes dans les conflits en Centrafrique
Les femmes dans les conflits en Centrafrique

Des conflits sauvages se sont abattus sur les populations civiles. Les principales victimes ont été les femmes.

Tous les groupes armés se sont abattus sur elles elles comme la misère ;

On s'est rendu compte qu'ils les ont agressées, battues, torturées et souvent violées :

- les soldats des forces internationales comme les rebelles : Misca/Minusca, Sangaris, ex-Seleka, anti-Balaka, LRA...

Les forces onusiennes tout comme les forces françaises devaient avoir connaissances des mesure de sécurité envers les populations civiles, explicitées par la Convention de Genève de 1949.

Apparemment, la force brutale voire bestiale masculine a fonctionné plus que leur cerveau ou leur humanité.

Les cas multiples voire généralisés de violences ont été rapportés par les victimes ainsi que la barbarie des soldats épargnés sur le terrain du conflit ; les enfants réfugiés mêmes, sous leur protection n'ont pas été épargnés.

Les femmes dans les conflits en Centrafrique
Les femmes dans les conflits en Centrafrique
Les femmes dans les conflits en Centrafrique

En cas de troubles dans le pays : on fait appel au soutien des femmes.

Depuis, 1960, les premiers troubles ponctués par les coups d'état et les mutineries apparaissent très tôt, dès1962 avec J. B. Bokassa. et d'autres suivront dont le dernier en date est celui de J. Djotodia 2012. Ces troubles étatiques ont créé une spirale du déséquilibre socio-économique qui a été en s'amplifiant ; suivant les politiques des dictatures civiles et militaires. tandis que les femmes se moquaient doucement des hommes qui les abusaient, disant : que leur coups d'états des hommes consistent à :.."Rien faire d'autre que d'agresser les femmes" !...

Mais de manière officielle, on demande régulièrement la participation féminine. C'est une constante des religieux et des partis politiques du pays

Au cours des réunions et forums mis en place, on demande leur implication telle que de : faire des marches, prises de positions et manifestations.

Naturellement, les résolutions qui y sont prises ne sont jamais mises en œuvre. On se demande s'ils sont au courant des mesures de prévention à adopter à l'endroit des femmes.

Sans que leur sécurité ne soit prise en compte et garantie, on les convoque à des forum de participation féminin, pour la résolution des conflits. Pourtant, elles essaient de faire entendre leurs voix et leurs préoccupations ;

Les femmes dans les conflits en Centrafrique
Les femmes dans les conflits en Centrafrique
Les femmes dans les conflits en Centrafrique

Ainsi sous la Transition de Mme CSP, les femmes plus impliquées dans la vie politique. Elles ont:

-réclamé des enquêtes, des sanctions contre les responsables des actes de violence contre "nos mamans et notre pays" ;

- demandé des dédommagements des victimes ;

Et elles ne manquent pas de mener des actions diverses et variées de solidarité à travers le pays dévasté ;

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Les femmes dans les conflits en CentrafriqueLes femmes dans les conflits en Centrafrique

Les femmes sont manipulées par des hommes intéressés.

Lorsqu'ils sont en grande difficulté :

Et, lors des crises militaro-économiques qui a secoué le pays : toutes les femmes discriminées ont subit des violences et des exactions.

Les religieux s'adressent aux femmes et orientent leur décision. on s'aperçoit ainsi que le politico-religieux est à la base des comportements de soumission en particulier, entretenus chez les femmes.

- 2014 : la plateforme des femmes croyantes a diffusé une déclaration, appelant "au nom de la paix, de la cohésion sociale et du vivre ensemble tous les acteurs des divergences de points de vue à s'entendre pour l'intérêt général de la population" etc...

Tout cela au nom de " Bon Dieu Créateur touche le cœur de chaque centrafricain...";

ou à travers, le groupe "G23" ;

pour les politiques ; elles ont soutenu l'arrivée et l'action des militaires français Sangaris pendant qu'ils pouvaient arriver à désarmer les rebelles "Séléka".

Des éclairs de bon lucidité ou de conscience :

De temps à autre, les groupes de femmes font passer le message tel que le suivant :

"Nous tenons à rappeler aux hommes que les femmes et les enfants n'ont jamais été consultés ou impliqués dans la préparation de vos conflits armées qui débouchent sur vos coups d’État pour que vous vous en preniez chaque fois à eux" ;*Ainsi ont-elles condamné avec "notre dernière énergie" disent-elles, les attaques perpétrées sur les populations civiles innocentes.

a)Défense ?:l'Armée FACA neutralisée dans la "Seleka" - b) jeunesse brisée= Enfants-soldats-c)Des prennent les armes pour assurer leur défense.
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Le viol comme arme de guerre, utilisé contre les femmes en Centrafrique

Dans le chaos créé par la folie des conflits armés des hommes du ex-Seléka et anti-Balaka et à l'est (on oublie trop), la LRA ;

Les femmes qui ont échappé à des exactions, racontent, le viol opéré à grande échelle ;

Les factions utilisent le viol, comme arme de terreur

Les combattants, de tous les camps, veulent assouvir leur soif de vengeance, à travers le corps des femmes. Quelque soit son âge ; de la petite fille aux adolescentes jusqu'aux grand-mères, sont violées. Ils recherchent à les briser, les déshonorer et les laisser sans repère : en les violant, à plusieurs hommes devant leurs enfants et les parents.

Ils commettent ces exactions en punissions et veulent asseoir leur contrôle sur elles, en dépits des valeurs communautés traditionnelles et les religions. Les agressions visent à les les enfermer dans la peur et et les réduire au silence complice.

Le ras-le-bol

Les femmes ont leur façon de hurler leur douleur à la face de la société. C'est particulièrement le cas, dans le sud-est où sévit la LRA. Les femmes épuisées de misère se sentent abandonnées de tous.

J Kony, chef du groupe LRA, sanguinaire, sans foi ni loi, se cache dans le sud-est l'est de la RCA qu'il a rendu inaccessible et où il y mène des exactions insoutenables. il ne recherche pas de négociation.

Les conseillés Américains sont dans la région. Les militaires du gouvernements ougandais sont également. Ils lui infligés des pertes depuis 2014, mais sans jamais l'arrêter! Peut-être ces autorités ne le veulent -ils pas non plus. En attendant, les villages isolés sont vides de leurs habitants qui sont soit : morts, enlevés, agressés ou partis dans des camps de réfugiés précaires.

Poursuivi pour viol dans son propre pays, en 2008 pour enlèvement de 50 jeunes filles, J Kony, le "messie sanglant" a continué, à semer partout : des cadavres, tortures, viols, enlèvements, vols de biens ou nourriture, ainsi que l'entrainement d'enfants-soldats.

Ce rebelle "l'un des criminels de guerre les plus sanglants de tous les temps, qu'on arrive pas à stopper, a désolé toute une région, en Centrafrique, sans compter ses mêmes exactions, au sud-Soudan, en RDC sur le même schéma.

Tous ces groupes rebelles se font connaitre par leurs actions d'éclats qui sont tous des crimes menés contre les civils innocents ; et en premier lieu contre les femmes et les enfants. Ils sont responsables de la déstabilisation des états, de la destruction des cadres de vie et de l'insécurité des plus vulnérables au nombre desquels sont les femmes et les enfants.

Surmontant les souffrances et la discrimination, les femmes parviennent peu à peu à des postes, d'autorité, en RCA,. Lors de ce dernier conflit, et en situation d'impuissance, elle a été nommée comme présidente de la République, pour assurer un gouvernement de Transition.

Auprès des puissances internationales, elle a fait entendre les voix des femmes de son pays qui réclament pour elles et les enfants, des sanctions contre les criminels, l'impunité zéro et des dédommagements des victimes.

Elles ont réclamé aussi la paix dans leur pays.

a)Minusca en patrouille- 2)Retour et formation de l'Armee nationale 3)-Femme  et ministre de la Defense
a)Minusca en patrouille- 2)Retour et formation de l'Armee nationale 3)-Femme  et ministre de la Defense
a)Minusca en patrouille- 2)Retour et formation de l'Armee nationale 3)-Femme  et ministre de la Defense

a)Minusca en patrouille- 2)Retour et formation de l'Armee nationale 3)-Femme et ministre de la Defense

Les dispositifs juridiques des droits humains : non respectés par les belligérants.

Pourtant les instruments juridiques existent visant à protéger les femmes contre le viol et la prostitution forcée. Selon les Conventions internationales de Genève de 1949 puis et protocoles additionnels sont intervenus entre temps 1977, sont normalement ratifiées par la plupart des pays du monde. Les pays nouvellement indépendant (1960) ont eu connaissance de ces dispositions.Ils doivent donc prendre des mesures pour prévenir les"infractions graves" sinon les auteurs seraient poursuivis devant leurs propres Tribunaux.

Mais ces types de rebelles (LRA ou ex-Seleka) ne respectent aucune des dispositions légales en temps de guerre, pour protéger les femmes. Ils utilisent le viol comme arme de guerre au même titre que de prendre un butin et du bétail, en récompense de leurs faits d'armes, comme au Moyen Age.

Seule leur importe la force physique brutale et les traditions mal adaptées au monde contemporain en perpétuel changement.

Alors que les Convention sont votée en 2009 encore :" la résolution 1888, rappelle les obligations des états à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et exige l'application des résolutions plus précises encore.

Depuis il y a eu : l’inauguration du bureau de la Représentation spéciale de l'ONU pour les violences sexuelles dans les conflits.(extraits de la Convention de sécurité de l'ONU).

Enfin une bonne nouvelle : M. Bemba a été condamné à la prison à vie, par la CPI ,pour ses crimes dont le viol, commis en Centrafrique. Il est regrettable, comme l'a signalé un avocat centrafricain, que ses amis n'est pas été inquiété de leurs crimes contre l'humanité. Enfin une bonne nouvelle : M. Bemba a été condamné à la prison à vie, par la CPI ,pour ses crimes dont le viol, commis en Centrafrique. Il est regrettable, comme l'a signalé un avocat centrafricain, que ses amis n'est pas été inquiété de leurs crimes contre l'humanité.

Enfin une bonne nouvelle : M. Bemba a été condamné à la prison à vie, par la CPI ,pour ses crimes dont le viol, commis en Centrafrique. Il est regrettable, comme l'a signalé un avocat centrafricain, que ses amis n'est pas été inquiété de leurs crimes contre l'humanité.

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