Carte de l'Afrique en 1812

 

 

 

 

Les populations, aujourd'hui, jeunes et moins jeunes ne veulent pas ou rarement entendre l'histoire de traite d'esclaves dans la région de l'Oubangui-Chari, actuellement, Centrafrique.

Pourtant, celle-ci n'est pas si lointaine, car elle a contribué à la diminution de la démographie plus que des maladies importés par des étrangers Arabo-musulmans ; qui a déstructuré des vies, des familles et le paysage

 

Pourtant, les évènements actuels de la Centrafrique (2013) nous y ramènent, un siècle en arrière, malgré nous. Il ne s'agit pas de faire du voyeurisme, ni d'ajouter les humiliations à d'autres dominations indignes infligées. NON. On veut seulement tenter la réflexion particulière sur ces évènements passés qui se répètent dans le temps, afin de mieux comprendre la cause profonde des turbulences qui telles "le serpent se mord la queue", entrainent dans un cercle vicieux!

 

En un mot, quels sont les vraies racines et la cause des conflits dans nos régions qui affectent les mêmes populations restées aux endroits géographiques anciens?

           Kanem-Bornou, OuaddaÏ, Baguirmi, Darfour ;

Et aujourd'hui : Kaga-Bandoro (Gribingui), Ndélé (Bamingui-Bangoran, Bria, Yalinga (Haute Kotto), Ouham et

Tout comme le retour des groupes de trafiquants de la traite d' esclaves qui ont fait des razzias sur tout le territoire centrafricain? Les envahisseurs, prenant par ruse le nom de "Séléka" apparaissent toujours plus armés et autant qu'ils sont soutenus qu'il leurs ancêtres l'étaient, il y a un siècle...Les commanditaires retenus sont : le Soudan de Khartoum (éléments du Darfour), le Tchad (vestiges des souverains au Nord du Centrafrique), des rebelles de la boucle nord Centrafrique/sud Tchad; Sans oublier la complicité de la France qui a laissé faire avant d'intervenir, un peu tard...

Nous voulons aussi voir des puissances européennes depuis 1885, dans cet emboglio socio-économique.

Nous verrons successivement :

1- la période de traite en Oubangui-Chari,

2-  La période des "concessions"  européennes et l'asséchement des trafics esclavagistes antérieurs ;

3- La colonisation : administrative et économique du pays. par l'Europe seule, ayant vaincue ou retournée toute souveraineté antérieure;

4- "Indépendance" : la gestion de l 'économie de rente passe aux mains des fonctionnaires Noirs Centrafricains.

En Résumé :

5- Les faiblesses étatiques locales mises à profit par les trafiquants revanchards.

- Les "arrangements" de puissances européennes et alliés Arabo-musulmans, par-dessus la tête des populations noires autochtones négligées.

Conclusion.

I - La période de traite d'esclaves.

« …La traite européenne débuta au 16e siècle pour s'achever au 19e siècle mais il faut souligner que la traite musulmane commença au 8e siècle et ne prit fin qu'avec la colonisation de l'Afrique qui permit de contrôler les territoires livrés aux esclavagistes musulmans.

Des détails encore : « Entre 1595 et 1866, 27 233 expéditions esclavagistes ou "négrières" ont été organisées par des Européens, des Américains du Nord ou des Brésiliens; la plupart d'entre elles ont été étudiées grâce à leurs archives. Les historiens sont donc bien documentés sur ce que fut la traite atlantique ou traite européenne. … »

Nous allons décrire la première vague de traite esclavagiste arabo-musulmane (fin XVIIIè et début XXè siècle) et nous verrons se profiler une deuxième forme de traite signant une vague de pillage sauvage, arabo-musulmane, sur les mêmes lieux en Centrafrique :

Le Nord, l'Ouest particulièrement.

Comment la traite est-ce arrivé dans nos Régions d’Afrique centrale?

  1. A ce que rapporte certains historiens, à cette époque précoloniale, aux XVIIIè siècle, les Etats musulmans situé plus au nord (Kanem-Bornou, OuaddaÏ, Baguirmi, Darfour). Ils disposaient d'une petite main d'oeuvre ; à savoir des groupes d'éleveurs, les Peulhs. Comme, ils avaient l’habitude d’utiliser cette main d’œuvre nomade Peulhs, ils se sont mis à se livrer au trafic d’esclaves. Ils se sont attaqué particulièrement aux populations animistes et (non musulmanes) Gbaya et Banda. C'est ainsi que Ndélé, aujourd’hui, situé en Centrafrique, a ainsi été un important carrefour et centre esclavagiste qui dépendait du sultan du Baguimi. Des populations riverains, d'activité piroguiers sont devenus des intermédiaires dans ce trafic "d’êtres humains".

 

2. Ce commerce des esclaves encore plus importants dans la moitié du XIXè siècle devint encore plus dévastateur car les trafiquants utilisaient de plus en plus des armes à feu, d’apparition récente dans le pays. Ceux des trafiquants en jallaba financés depuis Khartoum étaient fortement équipés d’armes a d’armes à feu.

 

3. De plus, au Nord-Ouest de notre territoire une alliance s’est mise en place entre Peuls et la confédération Mbum a décuplé les effets dévastateurs de ce trafic des esclaves. Ce trafic d’esclave dans ce coin du continent était à destination des pays arabes (oriental et musulman). En général, pour échappé à ce traitement ignoble, certaines personnes se convertissaient à la religion musulmane, bien que cela n’a pas changé grand-chose, comme ils on pouvait sen apercevoir par la suite…puisque sa condition d’esclave ne soumettra à des devoirs particulier envers son maître…

 

Or, grâce à ce trafic d’esclaves, un chef soudanais, Rabah (1842-1900), a pu installer un Etat esclavagiste, situé à cheval sur la République Centrafricaine actuelle et le Tchad. Sa capitale est la ville de Dar-El-Kouti (proche de Ndélé), dirigée par un vassal de Rabah dont le nom était Mohammed Es-Senoussi ( ?-1900).

 

 

Par ailleurs, d'autres ethnies, souveraines et organisées, Zandé et Nsakara du Mbomou, en particulier, eux, ne ramenaient jamais d’esclaves chez eux, préféraient lutter contre les incursions et razzias arabo-musulmanes et avoir des ethnies vassales, bien qu’il leur arrivait d’en faire un peu par nécessité (porteurs ou « bazinguers », soldats, contre armes, soldats ou rançons). Donc, ils ceux-là combattaient les trafiquants qui s’attaquent à leurs terres et aux villages de leurs vassaux. Mais, à mesure que années avançaient ils étaient de plus en plus impuissants et parfois vulnérables, face aux trafics vers les pays arabes surtout à travers le Bhar El Gazal.

Le sultan Bangassou et ses femmes

 

Particulièrement, le Madhi d'Egypte, impatient, qui voulaient s'emparer des fiefs Zandé, à défaut de les islamiser; ce qu'ils ont tenté jusqu'alors sans succès. 

Ce commerce des esclaves devint encore plus important, dans la moitié du XIXè siècle devint encore plus dévastateur car les trafiquants utilisaient de plus en plus des armes à feu, d’apparition récente dans le pays. Ceux des trafiquants en jallaba financés depuis Khartoum étaient fortement équipés d’armes a d’armes à feu.

 

 

Ventes des esclaves

Expansion colonisale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II - Début de la colonisation et La Période des concessions

L'Arrivée des Européens, précurseurs de l'occupation des terres et de la perte du traffic négriers, dans cette régions a entrainé une importante guerre de résistance.

Bien que la résistance est unanime, les motivations contre l'invasion européenne, étaient forcément diverses : Les souverains Arabo-musulmans esclavagistes et leurs Alliés Peuls luttaient pour conserver les régions de prédation ; tandis que les populations bien qu'esclavagisées voyaient dans ces nouveaux guerriers étrangers, de nouvelles sources de souffrance et de pertes définitives de leurs terres et leur liberté.

Et, au début de la colonisation, ils ont déclenché une insurrection générale (donc la bataille de Koungou Wara), en Afrique Centrale, contre les étrangers Européens Français venus s’établir sur leurs terres et perturber durablement leur commerce de trafic aussi…

  1. Les territoires sont devenus colonies des pays Européens, sur le terrain en 1910. Ils faisaient partie de  (Afrique Equatoriale Françaises), AEF
  2. Durant la période coloniale, le contrôle des territoires par les Européens (Français en particulier) conduisit à l'assèchement du trafic des esclaves vers les pays Arabes. De fait les Européens ne faisaient qu'appliquer leurs lois contre ce fléau sans plus. En effet, les lois de 1848, ont promulguer l'arrêt de l'esclavage et du Commerce du triangle juteux. Mais ailleurs, Les colonisateurs se montraient parfois très compréhensifs avec les souverains Arabes, ailleurs, en Afrique, par exemple en Mauritanie où l'esclavage dure jusqu'à nos jours.

  1. En Oubangui-Chari (aujourd'hui Centrafrique, une telle complicité pour faire durer le trafic négrier par les Arabo-musulman ne fut pas possible, car c'était une des conditions pour que les Souverains de grandes régions ne se joignent pas à la résistance générale. Et, comme, il a été dit, il existait des souverainetés noires Africaines organisées, qui le combattaient cette traite qui les menaçaient leurs terres et leur existence, comme il a déjà été dit. Mais ils ne possédaient pas d'armes à feu ; faiblesse dont les Français ont mis à profit pour désarmer, par des promesses jamais respectées.

Ce début de la colonisation a été marqué par le régime des concessions attribuées aux entrepreneurs Européens privés ou publics. Les territoires sont devenues colonies en 1910.

III - Durant les périodes des concessions

On a assister à l'installation du commerce européen pour écouler les produits fabriqués dans les territoires (essentiellement du Caoutchouc, et le palmier à huile) qui étaient écoulé vers la France et l’Europe. On a édifié quelques magasins de commerce et stockage de traite. Les Européens ont très peu investi dans l'investissement local en bâtiment sur les lieux d’exploitation. Ils ont juste pillé et exténué les populations par le travail forcé », le portage, les impôts (capita), les répressions qui ont contribué à baissé encore le nombre des populations qui vivaient mal et se réfugiaient en forêts pour échapper au travail forcé.

  1. C'est le nouvel ordre européen ce qui était produit dans les colonies était expédié en Europe, en France par les moyens rudimentaires de l'époque : portage, récolte de caoutchouc, culture de palmiers à huile surtout. Les concessionnaires s’enrichissent. Ils font de gros bénéfices (pas d’amortissements, pas de frais de personnel et le prix de revient était réduit au minimum).

Ainsi, le trafic esclavagiste est stoppé par les autorités coloniales qui établissent un nouvel ordre régulant leur exploitation coloniale, à la place du trafic esclavagiste antérieur. Au lieu d'être enlevé pour aller mourir sous les coups et les travaux chez les Arabo-musulmans, les populations de l'Oubanguien subissaient, chez eux, le travail forcé infligé par les autorités administratives français, européennes et dans les concessions ou les grands travaux  pour ouvrir des routes.

 

IV- Les régimes autoritaires des fonctionnaires montrent leurs limites : faiblesse bientôt exploitée.

A partir des indépendances, 1960, les régimes autoritaires en Centrafrique devenu Etat remplacent les gouvernements coloniaux et ont suscité mécontentements populaires et des révoltes jusque dans les armées. Les échanges économiques sont commandités par les Européens repose sur les produits agricoles, miniers et les ressources naturelles brutes sans transformation.

Les institutions administratives érigées par les colons sont gérées par les Noirs sans grand succès. Nombre de rebelles prennent la brousse et se mirent à sévir sur la population, semant le désordre partout dans le territoire.

V- Une faiblesse étatique dans l'ex-colonie qui profite au retour des trafiquants revanchards.

Très vite, après les indépendances, on voit apparaitre les problèmes dans l'administration, l'économie et la politique de Centrafrique suppervisée depuis la métropole française, par l'Elysée.

Les mesures drastiques employées n'y changeront rien : opérations militaires, budget sous perfusion, contrôle politique. La dégradation dans tous les secteurs se poursuit sans relâche.

Les rébellion d'abord dans l'armée, se généralise et s'étend à la corruption comme mode de survie dans l'ex-colonie française.

Puis par attouchements, des infiltrations se font jour : la présidence des pays Nord, force de s'immiscer dans les affaires et participer à la déstabilisation des régimes centrafricains en place, à plusieurs reprises. Puis vint le jour fatidique en l'année 2013!

Les Arabo- Musulmans Revenus sur les territoires de prédation de leurs ancêtres.

2013, un conflit plus grave encore, a conduit à réinstaller à la tête de l’état Centrafricain, un groupe des rebelles particulièrement dévastateurs : les Sélékas. Mais, ils trouvent devant eux, des défenseurs acharnés, aux mêmes méthodes qu’eux, les Anti-Balaka, entre autres.

Le constat de ces conflits rappel étrangement, l'existence de trafics à protéger,

Sur les régions identiques : Nord, Nord-Est en particulier ;

Les trafiquants provenant des mêmes régions : des commanditaires du Tchad (Nord), Khartoum (soudanais), les souverains du Moyen Orient (Qatar, Arabie Saoudite), des alliés  Peulhs, tous majoritaires Musulmans ;

Si les exactions ont été perpétrés sur la totalité du territoire, les envahisseurs réduits aux statut de vulgaire rebelles, ont particulièrement capté certaines régions du Nord, du Centre, de l'Ouest ; celles-ci ont été captées et revendiquées pour une partition pure et simple.

La reprise de l'administration légale par de nouveaux élus pour l'ensemble des territoire ne les intéresse pas. Une seule chose est à remarquer : ils sont obnibulés par le pillage brut des ressources minières : or; diamant, pétrole ; le profit sur les ressources naturelles. Toutes ces richesses obtenues dans l'anarchie et les exactions continuelles les plus désastreuses. Ils n'ont aucun intérêt pour le respect d'autorités légales noires du pays.

Leur invention de causes religieuses pour couvrir leur prédation a été vite découvertes. Seules, les septiques radicaux continuent à croire à cette fable! Et si l'entreprise a été collective, le fruit des vols engrangés a opérés des disputes et divisions.

La Séléka s'est scindé en plusieurs factions antagonistes se livrant à leur tout la guerre dans leurs rangs.

 

Les européens tentent de jouer aux "pompiers" éteignant un feu auquel ils ne sont pas étrangers. Mais à force de ménager les susceptibilité des uns "Arabo-musulmans" contre les autres "les rebelles nationaux", on a laissé vite apparaître des connivences  peu propice pour ramener la paix, dans ce territoire fracassé et les populations prises en étau dans ce conflits entre prédateurs Arabo-Musulmans et Européens sur les territoires des autochtones Bantous dont ils veulent profitent sans partages.

 

Ali Darass, chef de l'UPC, faction ex-Salaka. que la guerre a enrichi.

- La 2è faction, FDRC poursuit les exactions sur les populations.

Demande la partition du pays.

Tous refusent le DDRR

 

Apparition inattendue d'une milice nationale dans le conflit :  Les Anti-Balaka.

Les Anti-Balaka, milice de nationaux,

-nombreux dans le programme du DDRR.

Ils sont détestés par les forces multinationales comme éléments de troubles fête dans leurs opérations de pillage pour l'Orient et l'Occident.

 

 

Les Européens et leurs forces multinationales apportent des techniques mais ils sont loin de résoudre le problème qui ne se limitent pas au savoir-faire moderne de l'Occident.

Les Centrafricains ne doivent pas laisser de côté leur histoire mais cela fait mal. Ne pas regarder le passé, c'est se condamner à le voir répéter les "mêmes erreurs."

D'autant que les trafiquants se sont regroupés, organisés et ont trouvé de moyens financiers phénoménaux (grâce aux commanditaires), sachant que leurs prédations sont prometteuses : sans lâcher la traite humaine (enlèvements), ils se jettent sur les richesses minières (or, diamant, pétrole) qu'ils écoulent vers es Pays riches Occidentaux et aussi via le Moyen Orient musulman Qatar, Arabie Saoudite).

Cette exploitation prodigieuse opérée par les Arabo-musulman, d'une part, se fait sur le dos des populations noires autochtones qui subissent périodiquement leurs exactions, sont soumis au travail forcé par ces rebelles sanguinaires. Tout comme depuis les indépendances, les populations participent à la production des matières premières destinées aux marchés Occidentaux sont ceux-mêmes en fixe le prix.

Les paysans, les populations civiles, les enfants, étant toujours pressurés ou abandonnés à leur sort, par les peuples pillards et de traite, n'ont jamais vu leur condition de vie changer d'un iota depuis ces époques coloniales tant vantées par l'Occident,tandis que dans leur lointaine métropole, leurs usines s'équipent et produisent des marchandises qu'ils viendront revendre aux Africains pour ensuite drainent leur monnaie.

Bref, leur pillage des deux côtes,  (Occident) et la traite désormais plus riche de (Arabo-musulmane) ; les enrichissent tous sauf les Noirs de Centrafrique. Ils remplissent leurs banques et leurs poches par ces moyens honteux, criminels  sans changer leur vision du monde. Ils (les 2) appauvrissent chaque fois les Noirs de Centrafrique.

Conclusion

La Traite esclavagiste est terminée, officiellement, au niveau mondial, depuis 1848. De plus, il a condamné, au niveau mondial, et porté au statut de "crime contre l'humanité, la "traite des esclaves Noirs" . Le monde arabo-musulman n'est pas à jour pour respecter de telles lois...Ils reviennent le pratiquer en Centrafrique, dans certaines provinces ou en faisant des enlèvements des jeunes et des femmes! Ces trafics honteux doivent cesser sur notre sol Centrafricain.

 

La solution du problème des conflits ne pourra se trouver qu'en Afrique par les Noirs Africains, qui subissent ces souffrances dans leur patrie.  Les Centrafricains et surtout les responsables seront forcé de tourner le dos  à la néo-colonisation qui chercher à durer, avec la mondialisation, s'ils veulent changer. Les solutions venues de l'extérieure bien que très technique mais venant de la part qui sont souvent jugent et parti, retarderont un moment la résolution de ces conflits mais pas tout le temps.

L'argent facile ne dure guère, si en voit le va et vient des pillards et des trafiquants pratiquant la traite. A tel point qu'ils cherchent la partition du pays pour conserver, de manière exclusives les lieux où se pourvoient en richesses illégalement.

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